Savez-vous qu’il y a 3 entrées à l’Opéra Garnier ? Celle du public par la splendide façade principale, celle de l’empereur Napoléon III avec un accès pour un carrosse, et celle des artistes et de tous ceux qui travaillent à l’Opéra. C’est cette dernière que nous avons prise.
Multicolore !
Après un dédale d’escalier nous sommes arrivés au grand vestibule tout de marbre blanc et nous avons reconnu Lully qui accueille, avec d’autres compositeurs, les visiteurs. Après une volée de marche, la couleur éclate : marbre rouge, bronze, et céramique multicolore, nous sommes au célèbre grand escalier qui permet aux membres de la cour de parader et de se montrer. Aujourd’hui encore, on vient du monde entier pour se faire prendre en photo dans ce décor de rêve. Enfin, on nous mène, dans le grand foyer, toute cette dorure et cette splendeur inspirent les élèves qui entonnent la Marseillaise, sous l’œil amusé des touristes.
Notre hôte, qui a toutes les clefs, nous fait entrer dans loge présidentielle, mais chut, chut, car dans la salle de spectacle plongée dans le noir les techniciens travaillent et s’entrainent. Ils acceptent d’allumer la grande salle pour nous faire contempler les velours, les dorures, le grand lustre et le plafond colorés de Chagall reconnu par les CM.
Par ici les petits rats !
Le meilleur reste à venir, nous voilà repartis par le plateau. Nous sommes derrière la scène, dans les cintres ! Car notre hôte a décidé de nous emmener dans le foyer de la danse, les studios de répétitions historiques où nous croisons une étoile qui s’exerce. Ce foyer a un sol incliné comme la scène et qui met en valeur les spectacle. Cela fait presque 100 ans que plus personne n’assiste aux répétitions, nous sommes des privilégiés.
Il est temps de rejoindre les parents, qui visitaient le sénat, aux jardins du Luxembourg. On n’a pas croisé le fantôme mais on a admiré ce qui serait le plus bel opéra du monde !